Résumé
La Côte d’Azur, le Sud-ouest, la Corse et la Bretagne occupent le quatre premières places dans le palmarès des destinations de vacances préférées des Français en France. Réaliser un achat immobilier dans ces régions côtières présente donc de nombreux avantages, en premier lieu la possibilité d’en profiter ponctuellement en tant que résidence secondaire, mais également de percevoir des revenus locatif via la location saisonnière. Des opportunités de défiscalisation s’offrent aussi aux propriétaires en fonction de leur statut.
Les différents régimes en matière d’investissement locatif au bord de la mer
Il existe différents régimes avec divers critères à respecter en matière d’investissement locatif au bord de la mer. Le montant des revenus détermine le statut du propriétaire qui peut être loueur meublé professionnel (LMP) ou loueur meublé non professionnel (LMNP). Seuls les personnes physiques peuvent adhérer au régime de LMP, avec trois conditions à remplir : l’inscription au registre du commerce et de sociétés (RCS), des revenus locatifs supérieurs à 23 000 euros par an et des revenus locatifs supérieurs aux revenus professionnels totaux du foyer fiscal. Par ailleurs, le régime LMP permet une exonération de plus-value si le bien immobilier en location a été exploité pendant cinq ans.
Le statut de LMNP permet par contre des démarches plus simples car il n’y a pas de société à créer et l’exploitant peut exercer l’activité en nom propre. Le statut est également plus flexible, car le propriétaire peut reprendre son bien pour son usage personnel ou le vendre à tout moment. Deux régimes fiscaux sont accessibles : le micro bic qui fait bénéficier d’un abattement de 50% ou de 71% en cas de classement meublé de tourisme, et le régime réel qui permet d’amortir la valeur du bien et de déduire toutes les dépensées liées à l’activité.
Les avantages d’un achat immobilier à la mer en matière de défiscalisation
Investir dans l’immobilier locatif neuf en bord de mer permet aussi de tirer des avantages des dispositifs de défiscalisation et de payer moins d’impôts. D’abord la loi Pinel qui s’applique sur les investissements locatifs neufs en vente en état futur d’achèvement (VEFA). Son application dépend de la situation géographique du logement : les communes où la demande locative est très forte sont favorisées. Le bien doit être mis en location en tant que résidence principale pendant au moins six ans et les loyers doivent se situer entre 8,69 euros et 16,83 euros le mètre carré. Les revenus des locataires doivent aussi être inférieurs à un certain plafond.
Il est aussi possible de bénéficier d’un dispositif de défiscalisation avec un bien immobilier ancien en bord de mer grâce à la loi Malraux qui vise à favoriser la rénovation de l’immobilier locatif vétuste situé dans un secteur historique. L’investisseur qui rénove son bien pour le mettre en location bénéficie d’une réduction d’impôts pouvant aller jusqu’à 30% du montant de travaux qui est plafonné à 100 000 euros.